...Aujourd'hui 27 Fevrier. Quand j'y pense, ça fait plein d'articles que j'écris ce mois-ci... J'ai plein d'inspi, c'est bien ça ! Mais bon, ne nous éloignons pas. Je voulais te parler d'hier soir, ou plutôt de ce matin à 1h et quelques, presque 2h.

 Je suis partie. J'ai emprunté la porte et je me suis enfuie loin loin loin... tellement loin que c'est dur d'imaginer un endroit pareil. Un tel périple. D'abord, je suis tombée dans un trou noir, puis je me suis retrouvée dans une pièce sombre où un mur en verre a explosé devant moi, puis j'étais au creu d'un canapé à jouer de la guitare, puis j'étais asise sur un banc sous la neige avec une chorale de noël avec moi, puis l'instant d'après je faisais la folle debout sur une table, puis je me trémoussais dans le désert vêtue d'une robe noire, ensuite je conduisais une voiture a vitesse maximum en écoutant de la musique de hippie, après je marchais dans la rue alors qu'autour le temps passait dix fois plus vite, après j'étais devant plein de gens en train de chanter, puis je chantais une chanson à la guitare, puis je me retrouvais devant un fond noir et rouge ressemblant à une rose avec des étoiles ne cessant de bouger, ensuite je jouais du piano devant un port sous le ciel gris ayant envie de pleurer une grande pluie, après je chantais alors qu'on ne voyais ue mes yeux un peu flou à cause d'une forte lumière dans le décor, enfin je jouais (encore) du piano dans une grande pièce sombre alors que des plumes noires tombaient du plafont pendant que j'étais aussi dehors en train de danser montrant ma joie de constater qu'il neige énormément... Je crois que c'est tout.

Vingt minutes après être partie, j'ouvre les yeux, me retrouvant dans mon lit alors que je survolais une ville illuminée des pièces des buildings allumées... Non, je ne rêvais pas puisque je ne dormais pas. J'ai trouvé les écouteurs sur mes oreilles. Je me sentais stupide clouée dans mon lit à deux heures du matin alors que j'avais fait un tel voyage... Revenir sur Terre aussi brusquement fait très mal. Ça ne m'empêche pas de vivre, je partirai loin lorsqu'ici ne me plaira plus.